
Mais il est des lieux et des circonstances ou les verres spécifiques n’ont pas leur place. Difficile d’imaginer proposer un verre de Chimay ou de Westmalle dans un festival. Plutôt risqué d’utiliser des verres spécifiques de Gulden Draak ou de Barbar à des portes-ouvertes ou pour une inauguration. Même l’utilisation de verres de pils ou de saison reste risquée au bord de la piscine ou quand on part en pique-nique. Pour toute ces circonstances il existe une nouvelle solution qui facilite la vie, élimine les risques de bris de verre et maintient le plaisir de dégustation : les verres en copolymères de type SMMA, raccourci du nom barbare de ‘Styrène-Méthyl Méthacrylate’. Ce composé apte à remplacer le polycarbonate a l’avantage d’être sans bisphénol A, un composé toxique, présent dans de nombreux plastiques et soupçonné d’être un perturbateur endocrinien.
Le résultat d’une telle technologie est assez bluffant et devrait s’imposer sans trop de difficulté. Pas question pourtant de remplacer les verres traditionnels. Il s’agit plutôt d’une alternative qui permettra aux brasseurs de se différencier et d’imposer leurs marques dans des lieux spécifiques. La firme hennuyère Tradyglass dispose désormais d’une machine à injection, capable de produire à l’identique n’importe quel type de verre spécifique. Une fois les moules créés, les verres peuvent être produits à grande échelle et satisfaire bon nombre de brasseurs. La société Tradyglass a inauguré pour l’occasion une gamme de produit sous le label Alter Glass, souligné par le slogan sans équivoque ‘Drink Safe & Have Fun’. A quand un verre de Trappiste dans les travées de Tomorrowland ou une bière spéciale au Jazz Festival ?